Arma sort son album éponyme le 2 décembre 2019 après 3 ans de travail sur ce projet.
Il est difficile de mettre Arma dans une case bien précise. Producteur et DJ londonien, Marco termine une année 2019 bien remplie sous son alias Arma. A son actif, une série d’EPs intitulés « TFL Trax » comprenant des morceaux de qualité résolument taillés pour le club, allant de la techno au footwork en passant par la jersey. Il a également sorti des remixes (dont un pour le label Wile Out), un morceau original sur l’excellent label français [re]sources et plusieurs autres productions. Pour finir de peindre ce beau tableau, il a publié une mixtape d’edits le mois dernier (Arma Edits Vol.1), soit 11 titres réinterprétés à travers sa palette musicale depuis 2015.
Il n’a donc pas fallu attendre cette année pour que Marco laisse exploser sa productivité : depuis ses premières sorties en 2014, il a travaillé sur énormément de projets, notamment le très bon « Safari Tools » EP sur Prjkts, le label de Bristol. On compte également un EP sur Tumble Audio, les 2 bangers « Favela » et « Boiler » ainsi que des sorties individuelles, par exemple le titre « Jawz » sur Moveltraxx en 2017. Jusqu’ici, on ne vous a parlé que de l’aspect « club » des productions de Marco, mais ce qui fait sa pluralité, c’est son aptitude à produire des morceaux influencés par les différentes scènes musicales électroniques. Avec la série d’EP « Wifey Tales » par exemple, il s’est focalisé sur ses influences R’n’B. Il produit également de la house sous l’alias DJ VHS, et a même sorti un album en 2016. Pour continuer dans l’éclectisme, Marco fait aussi des beats hip-hop, sous le nom d’Arthur Read. Vous l’avez compris, le garçon est ultra productif, et on vous invite grandement à découvrir son univers via son Bandcamp.
PREMIERE : Arma – « Knees Up »
Nous sommes très fiers de vous faire découvrir un des titres phares de son album : « Knees Up ». Ce morceau est une ode aux raves anglaises du début des années 90. On retrouve sur la montée une mélodie jouée avec un synthé et des drums breakés, caractéristiques de cette période. Le tout laisse place à des kicks légèrement saturés à contre-temps et une basse qui part dans les aiguës. Ce morceau est clairement destiné aux clubs et aux nombreuses warehouses d’Outre-Manche et d’ailleurs.