Teki Latex est un personnage passionnant, clef, et emblématique de la scène musicale à Paris, en France, et finalement dans le monde entier. Membre du groupe mythique de rap « alternatif » TTC au début de sa carrière, il co-fonde ensuite le label de référence de musique électronique Sound Pellegrino avec son compère Orgasmic (entre autres). Depuis 2013, Teki Latex anime et programme également sa propre web-émission de DJ sets sur Dailymotion : Overdrive Infinity. Vous me direz « Tout ça on le sait… », et je suis d’accord. S’il y a une facette de cet artiste touche-à-tout à laquelle on ne pense pas forcément immédiatement, c’est qu’au jour d’aujourd’hui, Teki Latex est aussi devenu un excellent DJ, doté d’une très grande vision, et dont les sets font danser les dancefloors du monde entier. Après avoir pu checker Teki à Mexico il y a quelques mois, en compagnie des membres du label NAAFI (le monde est petit), Couvre x Chefs a pu s’entretenir avec lui sur ce qu’il définit comme son vrai métier : le DJing. Voici donc un entretien dont nous sommes assez fiers chez CxC, au cours duquel vous apprendrez (entre autres) pourquoi Teki Latex s’est déjà senti être un Tamagotchi.
Teki Latex, un DJ capable de faire un mix qui te raconte un truc pendant 10h.
Tu viens de réaliser un DJ set de 10h sur ton propre programme, Overdrive Infinity, que retires-tu de cette expérience ?
Je suis content de savoir que je peux le faire ! J’ai eu une petite tendinite à la jambe la semaine qui a suivi mais c’est déjà passé. Je suis fier de moi, on a été Trending Topic sur Twitter ! Je sais que je n’ai pas cassé un record ou quoi que ce soit, mais c’était pas le but. Je peux juste dire que je peux faire un mix qui raconte un truc pendant 10 heures, je l’ai prouvé à tout le monde.
À chaque fois que je fais un truc comme ça j’ose espérer que ça prouve à un peu plus de gens que je suis un DJ à prendre au sérieux et pas juste un chanteur qui s’est mis au DJing pour je ne sais quelle raison foireuse.
Aussi c’est mega jouissif de pouvoir jouer certains morceaux qui ne trouveraient pas forcément leur place dans un set de deux heures en club.
Quelle était l’idée derrière cette performance ?
C’était tout ce que je viens d’expliquer mais aussi éclater le format de l’émission de TV, j’adore les évènements télévisuels que tu peux suivre sur toute une journée comme ça. Tu regardes au début, je commence ma performance, puis au milieu je suis déjà dans un autre état d’excitation et musicalement ça a gagné en intensité, et finalement à la fin tu vois une vraie évolution, c’est une petite plante qui grandit dans ton laptop pendant dix heures.
J’étais un genre de Tamagotchi pour les gens.
Et l’internet ça ne sert pas qu’à mettre des videos virales d’une minute à la con, ça sert aussi à faire du très long format si on a envie. Là maintenant les gens ont un programme de 10 heures, ils peuvent le mettre dans un coin pendant un barbecue cet été, par exemple.
Recommençons par le (re)commencement : à propos de ta carrière de DJ, tout simplement, comment as-tu commencé à mixer ?
J’ai commencé à toucher aux platines lors des soirées Alors Les filles On Se Promène ? qu’on organisait au Triptyque avec la famille « étendue » de TTC, sous le nom « SuperFamilleConne ». On était tous derrière les platines : Orgasmic, Tacteel, Tido, Cuiz, Para et moi, et à un moment il y avait même notre vieil ami David Shaw alias Siskid qui a eu une très belle carrière pas du tout liée à nous depuis. Ça c’est vers 2003-2004. Je touchais aux platines sans vraiment mixer on va dire. Vu qu’on était plein derrière les platines ce n’était pas très grave, c’était l’énergie qui primait.
En 2008 mon album Party De Plaisir vient de sortir et j’ai envie de le défendre mais je ne me sens pas de reprendre les routes des salles de concert sans mon groupe TTC, en repartant de zéro avec des nouveaux musiciens, sans être un vrai chanteur. En plus à l’époque, l’auto-tune, dont j’usais et abusais (en assumant totalement) sur mon disque, en live c’était pas ça. Donc je cherchais une manière de défendre mon disque devant les gens sans faire de live, et je me suis mis à faire des DJ sets seuls. Par contre je me sentais vraiment mal de ne pas arriver à mixer proprement devant les gens, je me sentais comme un imposteur, et il se trouve que j’étais assez fasciné par le métier de DJ, en étant entouré par des DJs incroyables, pour avoir envie de prendre ça au sérieux. Je me suis acheté une paire de CDJ 1000 et j’ai commencé à bosser et à m’entrainer sans relâche, et au final ça m’a plus plu que la carrière de chanteur que j’avais, et Sound Pellegrino est en partie arrivé dans ce contexte là. En termes de DJing des gens comme Kazey, River, Out One et bien sûr Orgasmic m’ont beaucoup conseillé à mes débuts et je leur en suis immensément reconnaissant.
Teki Latex, photo de Sandrine Castellan.
Qu’est-ce qui, ou qui, t’a donné envie de commencer à mixer ?
Orgasmic bien sûr parce que je l’ai vu se mettre au DJing au moment ou l’on s’est connu, avant que TTC n’existe, d’abord avec une approche de turntablist, puis en tant que DJ de club. Je me souviens avoir été très marqué par sa mixtape Orgasmic Le Toxicologue Est Secrètement Amoureux de Vous, j’étais persuadé d’être incapable de faire ce qu’il faisait avec des vinyles, puis quand les CDJs (NDLR : platines CD pour DJ) sont arrivées ça m’a paru plus abordable, plus ludique. Je dirais que Diplo et Low Budget et leur mix sous le nom Hollertronix : Never Scared sorti en 2003 c’était une grosse claque pour moi, on écoutait ça en boucle dans le van de la tournée TTC. Un jour je prend un somnifère pour dormir lors d’un long trajet entre deux dates importantes (chose pas facile dans un van avec 6 gars les uns sur les autres) et je m’endors en écoutant Never Scared.
J’ai rêvé que Diplo mixait à la fête de mon lycée devant tous mes anciens camarades de classe et que tout cela avait lieu dans un parc d’attractions…
À cause du somnifère j’étais dans un demi sommeil bizarre et le rêve paraissait étrangement réel. Les chansons s’enchainaient en temps réel pendant que le CD tournait dans le van, j’entendais Debbie Deb dans mon rêve… je me suis réveillé avec une impression de bonheur total. Les mixes de Diplo à l’époque étaient bien différents de ceux de maintenant.
La première claque que tu aies prise en voyant un DJ set, qui était derrière les platines ?
Je me souviens de Jean Nipon et DJ Wet au Batofar vers 2004 qui mixent Rewind de Cylob avec Rewind de Artful Dodger… je me souviens aussi de Feadz qui mixait du Noreaga avec du Bpitch, ça avait l’air magique. Et puis un peu plus tard les Zombie Disco Squad qui font vraiment monter l’intensité sur le dancefloor en faisant danser les gens sans qu’ils s’en rendent compte, ça aussi c’était très mystérieux pour moi.
Teki Latex vu par Pierre Thyss dans le clip « Things That I Do ».
Si tu devais retenir qu’une seule chose de ton parcours de DJ, qu’est-ce que ça serait ?
Que j’ai pas choisi la voie la plus simple en me contredisant tout le temps et en jouant autant de styles différents. La vie et la trajectoire des autres DJs me le prouvent tous les jours : si tu joues plein de choses différentes dans tes sets et que tu ne restes pas dans un seul style musical, c’est plus dur d’avoir le respect des gens et d’avoir leur attention. Les gens aiment bien savoir à peu près ce qu’ils vont entendre avant d’aller voir un DJ jouer, et avec moi, ils sont mal barrés. Mais mon combat depuis plusieurs années c’est justement d’expliquer aux gens que l’éclectisme quand il est naturel et pas forcé pour faire le malin, c’est une chose bien qui enrichit les DJ sets. Établir un rythme pour le casser ensuite avant d’en établir un nouveau, c’est ce qui fait vivre un dancefloor et ce n’est pas « vulgaire » si c’est fait de manière intelligente.
Mais oui si je mixais de la techno droite tout le temps et que je sortais que des trucs exactement dans cet esprit là sur Sound Pellegrino, tout le monde trouverait ça lisible, clair, limpide et cohérent et j’aurais peut-être ma place au chaud dans une certaine scène qui a tendance à me snobber aujourd’hui.
Mais c’est pareil si tu remplaces « techno » par « rap » ou « bass music » ou « reggaeton » tant qu’il ne s’agit que d’un seul style facilement identifiable par les gens. Mais si je ne joue qu’un seul style j’ai l’impression de faire un boulot de fonctionnaire. C’est à moi de me battre pour faire évoluer les mentalités et les 10 heures de set c’était aussi pour ça.
Ta manière de mixer a évolué au cours du temps ? En terme de sélection peut-être ?
Bien sûr, je ne joue pas la même chose qu’au début de Sound Pellegrino par exemple, même s’il y a toujours des choses en commun et que je me replonge souvent dans de vieilles playlists pour retrouver des bombes que j’ai moi-même oubliées. Je pense que les débuts de Sound Pellegrino étaient très « tropicale » et tech house avec pas mal de samples, mais aussi de la Dutch house avant que celle ci devienne l’EDM dégueulasse, et aussi déjà du UK Funky puisqu’on sortait L-Vis 1990 qui sonnait vraiment comme ça à l’époque. On jouait aussi déjà pas mal de trucs sud africains, notamment DJ Cleo, et aujourd’hui on revient à ça avec le Gqom. Ensuite on a eu une période plus lente, genre retour à la house new yorkaise à 120 bpm, puis on s’est remis à jouer pas mal de rap au milieu de morceaux de bass un peu hybrides dans nos sets. Et là aujourd’hui je joue de tout mais disons que j’oscille pas mal entre grime et techno, puisque pour moi ce sont deux styles musicaux qui ont bien plus de points communs qu’on ne voudrait le croire. Au fur et à mesure j’ai l’impression que ma manière de mixer a changé aussi. De nos jours je mixe avec trois platines, je joue beaucoup sur les superpositions, je joue beaucoup de tools, et je me sers de chaque morceau comme de briques que j’assemble afin de créer un nouveau morceau. C’est ce que j’ai essayé d’illustrer avec mon mix Deconstructed Trance Reconstructed, cette idée de couches qui se chevauchent sans cesse, et on ne sait pas trop quand certains morceaux commencent ou finissent.
Depuis peu j’essaye aussi de m’affranchir de certaines conventions du DJing auxquelles j’ai peut-être trop fait attention par le passé.
Je ne m’interdis plus de ralentir ou d’accélérer des morceaux de manière extrême jusqu’à ce qu’ils soient méconnaissables, pour les plier à ma volonté et à mon set. Je reprend le contrôle sur les morceaux que je joue, c’est moi qui décide, et c’est très libérateur. Ça me permet aussi de flirter avec le style Screwed & Chopped qui fait partie intégrante de mon histoire musicale, et d’adapter momentanément ce style (normalement réservé au rap américain sudiste) à la pop, ou à la techno.
Tu mixes pour le public ou c’est lui qui danse pour toi ? Par exemple quand tu joues l’hymne 90’s Bailando du groupe Paradiso à Mexico.
J’essaye de puiser dans la zone commune entre ce que le public veut entendre et ce que j’ai envie de jouer. Quand j’ai joué à Mexico City ça s’est vraiment hyper bien passé et j’ai réussi à faire monter les gens dans une sorte de transe. Au bout d’un moment il fallait que ça explose, et là je me suis rappelé ce que mon pote Harvard Bass (qui est d’origine mexicaine) m’avait raconté un jour : que ce morceau Bailando de Paradiso, malgré le fait que le groupe soit espagnol (NDLR : seulement la chanteuse), était un ÉNORME classique au Mexique, bien plus que disons en Europe ou aux États-Unis. Je me suis dit « Allez hop je le joue » et les gens sont devenus tarés, chantaient toutes les paroles. Mais ce morceau est trop cool, c’est normal. Ça ne me gène pas de passer du Perc Trax, du Stroboscopic Artefacts, du R&S ou du Hyperdub et de finir sur Bailando, surtout si la situation s’y prête, je ne jouerais pas forcément ce morceau en Angleterre par exemple. Ne jouer que pour soi c’est très égoïste et incompatible avec le métier de DJ. Je peux me faire plaisir, tirer une certaine fonctionnalité des morceaux pour amener les gens quelque part en me reposant uniquement sur le groove et la matière sonore brute, puis ensuite leur donner un morceau qu’ils vont reconnaitre pour tirer certaines ficelles émotionnelles chez eux au bon moment, avant de les faire repartir sur autre chose. C’est tout un jeu du chat et de la souris avec le public.
C’est aussi un challenge passionnant que de s’adapter à un contexte, à un club, et de lire un public sans se tromper. C’est ce qui me motive à être DJ.
Tu as tes tracks favoris, tes classiques, ceux que tu joueras dans n’importe quel set, dans n’importe quelle ville ?
Je pense que je joue un morceau d’Errorsmith par set depuis que j’ai commencé à mixer. Que ce soit ce qu’il fait en solo, en particulier le morceau Stiff Neck, ou son nouveau maxi incroyable sur PAN, ou ce qu’il fait avec Fiedel sous le nom MMM, ou avec Soundhack en tant que Smith & Hack, ça ce sont de gros classiques pour moi, et ça marche toujours. J’ai longtemps joué Dial de Truncate, il faut que je me calme un peu, c’est un tool super utile. Pareil pour le Ha Dub de Mike Q. Quand ça m’arrive de jouer un set un peu plus italo je joue du Valerie Dore à chaque fois.
Teki Latex une nouvelle fois dessiné par l’inimitable Pierre Thyss.
Overdrive Infinity, la web-émission de Teki Latex sur Dailymotion.
Tu animes ton propre show de streaming de DJ sets sur dailymotion, Overdrive Infinity. La prog est plutôt pointue, chaque semaine c’est 2h de DJ sets filmés professionnellement et diffusés en direct, que des gens regardent depuis chez eux sur leur ordinateur… le visuel du show est très travaillé : ça peut être des sculptures, un décor construit pour l’occasion, de la vidéo avec un « fond vert », des danseurs vogue, je me rappelle aussi de performances de l’excellent Pierre Thyss… en fait on regarde un peu la télé avec laquelle on a grandit, mais dans le futur, comment es-tu parvenu à mettre en place une telle proposition sur Dailymotion ?
Les gens de Dailymotion sont de bons amis, ils cherchaient quelqu’un pour chapeauter une émission de streaming filmée dans un studio qu’ils étaient en train de monter à Paris. J’ai accepté. L’émission est née en même temps que le studio et en est vite devenue l’une des principales vitrines. Aujourd’hui je choisis les DJs chaque semaine et j’ai toute une équipe qui réfléchit avec moi sur les décors.
Teki Latex en casi b2b (duo) avec Godzilla.
Deke Soto, masqué, dans une ambiance plutôt déstructurée.
Pierre Thyss dans l’édifice avec DJ Slow !
Para One se faisant tirer le portrait en direct.
Voguing avec les légendaires Kiddy Smile, Cvnt Traxxx et Jack Mizrah.
Je trouve qu’Overdrive Infinity se rapproche plutôt de l’émission anglaise Just Jam que du très connu Boiler Room… c’est une filiation qui te parle ?
Oui évidemment, d’ailleurs je viens de jouer à Just Jam avec Betty il y a quelques semaines. Just Jam c’est l’émission de Tim & Barry, deux figures incontournables du grime depuis le début des années 2000 – ils ont photographié toute la scène grime depuis le début sur tous les évènements. Ils sont même venus à la soirée qu’on avait faite au Triptyque avec Etienne Tron de Radioclit et où on avait invité Jammer, D Double E et Ears, la première soirée grime en France ! Leur émission se fait dans un studio hyper cool, un peu bordélique, mais ça tue. C’est du fond vert, c’est ce qui peut faire penser à certains épisodes d’Overdrive Infinity, mais je pense que l’esprit est un peu différent. Leur truc se fait vraiment l’écho de la scène « radio pirate » typiquement anglaise alors qu’Overdrive est un peu plus dans une vibe « artiste français snob » visuellement haha. J’adore Tim & Barry et leur équipe notamment les illustres Crackstevens, Buitumelo et Esqueezy…
On parle souvent de faire un épisode d’Overdrive Infinity où on inviterait Just Jam. C’est pour bientôt.
Pour revenir sur Boiler Room deux secondes, ce sont bien évidemment nos papas et on respecte à fond ce qu’ils font, on ne serait pas là sans eux. Mais sans jouer au mec qui a tout fait avant les autres, avant Boiler Room, historiquement les gens qui ont commencé à faire des Ustreams de DJ sets en direct de leur chambre c’était Oneman, puis Bok Bok, puis d’autres gens dont moi, et ensuite Boiler Room est apparu. Moi j’ai vu Bok Bok et Oneman le faire et je me suis dit : « Pourquoi pas moi ? ». Je sais que DJ Slow et Sinjin Hawke en faisaient aussi. Mais si on veut remonter encore plus loin j’animais déjà une émission de Web TV sur CanalWeb, une startup de la fin des années 90… quand YouTube n’existait pas et que le streaming sur le net se faisait de manière dégueulasse, avec de gros carrés, et il fallait une connection de nabab pour y comprendre quelque chose. Moi-même je n’avais pas l’équipement pour regarder ce que je faisais. Tout ça pour dire que j’ai un pied dans ce truc depuis 1998.
Le grand Omar Souleyman en live vous savez où !
Là, vous savez qui.
L-Vis 1990 qui revêt un splendide maillot des Pumas de l’UNAM de Mexico au passage.
Dans quel contexte tu décides de donner naissance à Overdrive Infinity ?
Boiler Room n’étaient pas encore implantés à Paris, et ça manquait d’un rendez-vous comme ça pour les DJs et le public d’ici. Ayant roulé ma bosse dans la musique électronique depuis longtemps je me suis dit que j’avais à peu près les connections pour réunir du beau monde, de plein de familles musicales différentes, autour d’une émission comme ça chaque semaine. Et j’avais envie de faire ça chaque semaine à la même heure, comme un vrai rendez-vous, comme à l’époque de la bonne vieille télé. Le fait de le faire le vendredi ça permettait de choper des DJs internationaux de passage à Paris pour le week end, et ça faisait un bon before à regarder entre amis à la maison avant de sortir en club.
Qui compose l’équipe d’Overdrive Infinity et quels sont leurs rôles ?
Il y a Arnaud, Elsa et Emile qui produisent avec moi. Emile Shahidi donc, également l’un des membres de Sound Pellegrino. Il s’occupe aussi de toute la communication autour de l’émission avec l’aide de Thibault. À la réalisation c’est l’équipe du studio Dailymotion à savoir un autre Arnaud mais aussi Thomas, Guillaume, Matthias l’ingé son, Helmi et d’autres gens. Depuis la deuxième saison c’est vraiment cette équipe du studio qui nous soumet des idées de mise en scène chaque semaine, ils font un boulot impeccable, merci à eux.
Pour finir, en ce moment qu’est-ce qui te branche musicalement, qu’est-ce qui va forcément se retrouver dans tes sets ?
Le nouveau maxi de Slackk chez R&S, l’album de Matthias Zimmermann qui commence à prendre forme, on est en train de sélectionner les morceaux qui vont composer la version finale de l’album. Le prochain Feadz est super cool.
Teki Latex special 10 hours set, Overdrive Infinity.
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