Sur son nouvel EP « Tehilim », Santa Niña traduit une vision mystique afro-futuriste
Santa Niña, Águeda Jimenez, est une productrice de Coatepec (Etat de Veracruz, Mexique). Ces deux dernières années, elle a (entre autres) sorti une dizaine de singles et tools teintés de rythmiques dembow, reggaeton, baile funk et de club music glaciale, regroupés sur le très bon Singles V2 dispo sur son Bandcamp.
Son prochain projet s’intitule Tehilim, c’est un EP à venir sur DNTCK, label fondé à Mexico par César Ch et Zurvolt. Composé de cinq pistes et trois remixes, l’EP dévoile l’aspect le plus sensible et prometteur du travail jamais produit par Santa Niña.
La productrice nous avait de fait plutôt habitués jusqu’alors à des esthétiques sombres. Pentacles, typographie gothique cholo, tools de reggaeton oscuro, Santa Niña suggérait plutôt la Santa Muerte que la Virgen de Guadalupe.
Sur Tehilim, la productrice prend une direction différente. L’EP est inspiré d’une chanson entendue par l’artiste dans l’un de ses rêves. Dans celui-ci, elle évoluait au sein d’un paysage givré, habitant un corps qui la maintenait au chaud. Une vision mystique qui influencera sa manière de penser le son de ce nouvel EP.
Musicalement, les cinq pistes qui composent Tehilim combinent expérimentations rythmiques percussives breakées et mélodies angéliques. La productrice immerge ainsi l’auditeur dans le paysage sonore afro-futuriste aperçu dans son rêve.
En sus des cinq morceaux originaux, l’EP est agrémenté de trois remixes à charge de Syntrovert (Chili), Monkey Junkie Funky (Xalapa, Mexique) et El Irreal Veintiuno.
L’EP Tehilim de Santa Niña sort chez DNTFCK le 30 octobre, suivez le label sur Bandcamp.